Maria la rousse
Parus dans le Petit Parisien en 1921, 2 articles signés Eugène de Feuquières retracent les aventures des frères Baudissard.
Ces articles, inspirés de faits réels sont enjolivés par l'imagination fertile de ce correspondant de presse qui prend quelques libertés.
Bientôt ses confrères se gausseront de ces articles, qui seront néanmoins repris par la presse étrangère, le Daily mail, un journal hollandais et jusqu'en Australie.
Je me suis amusé à les imager à la façon Pieds Nickelés/Benoit Broutchoux.
Du livre "Empreintes", Quebeuls aux éditions du Fournel.
La "Poya" : nouveau "Luchella" en préparation
Un nouveau mini-monde de Luchella en préparation, mes mondes de "steampunk paysan" : la "Poya", transhumance des vaches. Format : 100 x70cm
Je mettrai l'avancée du projet petit à petit jusqu'à son aboutissement.
Le crayonné pas encore vraiment finalisé :
Le passage à l'encre scanné, petite balance des gris qui fait perdre un peu de détail, je retoucherai directement les défauts :
Finalement, encore un coup d'encrage :
Vite fait, quelques couleurs, histoire de différencier les plans, et préparer les couches successives :
Changement de couleurs :
Ambiance lumineuse et couleurs globales :
Ajustement
Ambiance lumineuse
Je crois que je commence à tenir le bon bout sur le fond. Et encore plein de détails à faire avant d'attaquer les vaches.
Un exemple de détail, ce n'est pas encore finalisé
mais j'aimerais arriver à ce niveau là partout :
Les Baudissard
A la suite d'une lecture, un récit datant juste après les événements décrits, signé par Armand Gerbe mais dont on ignorait la provenance, je me suis lancé dans l'idée de le transposer en BD.
S'agissant d'une histoire vraie j'ai fait pas mal de recherches et cela a donné "les Croquignards", 2 volumes qui racontent l'histoire de cette fratrie italienne qui va secouer la rubrique faits divers jusqu'aux unes des journaux.
Bandits-fantômes dans les Alpes est paru en 2008, les Années rouges en 2010.
Les Croquignard vol. 1 Les Croquignard volume 2
"Bandits-fantômes" "Les Années Rouges"
60 pages - 12€ 60 pages - 15€ - 3ème édition (épuisée)
Ensuite, souvent j'ai regardé mes archives récoltées et je me suis dit qu'il fallait les partager.
J'ai donc réalisé un nouveau livre, différent, j'avais poursuivi mes recherches, trouvé de nouveaux éléments et cela au final, a donné en 2017, "Empreintes", un livre racontant l'histoire par le biais des archives, et sur le même schéma que pour les Croquignards : raconter les bandits mais aussi le monde dans lequel ils évoluent.
Puis j'ai réussi à trouver la provenance du récit d'Armand Gerbe, journaliste du Petit Marseillais, qui est venu sur les lieux mêmes enquêter et le résultat est paru sous forme de feuilleton en 17 épisodes.
Toujours dans le but du partage, payant certes, j'ai édité en décembre 2022 chez Gros Textes ce récit originel, genèse de beaucoup de mes futures aventures. C'est écrit dans le style de l'époque et cela fait revivre toute une galerie de personnages aujourd'hui disparus. Un beau témoignage.
-Cette histoire a permi de tisser des liens avec l'Italie où l'on s'intéresse aussi à ces bandits.
-En 2017 avec l'asso "les Croquignards" nous organisé une grande journée dans le cadre du centenaire de leur désertion.
-En 2017 encore, j'ai fait un chapitre sur ces frères dans la revue Nunatak (France) N°1
https://revuenunatak.noblogs.org
-J'ai fait plusieurs présentation du livre en Italie aussi.
-Avec Corinne Leduey nous avons décliné cette histoire en feuilleton sous forme d'article de journal dans le Dauphiné Libéré, qui leur a aussi consacré une page dans leur série sur les bandits du Dauphiné
Samedi 16 septembre 2017, "Empreintes" a été dévoilé au public lors des journées du patrimoine à l'Argentière-la Bessée. Un beau final pour l'aventure commencée avec les Croquignard, 2 BD qui ne doivent leur succès qu'à ses lecteurs.
«C’est une histoire d’assassins, de bandits, de voleurs, de guerre, de déserteurs, de paysans, de frères, de frontière, d’émigration et de montagne. Une histoire de montagne car elle va se dérouler presque exclusivement dans cet espace de relief qui sera, comme à de nombreuses époques, un refuge et un asile pour des réprouvés. Histoire d’émigration car on verra trois des frères quitter l’Italie pour venir travailler en France et l’un d’eux s’y installer.
La frontière, ils en joueront et la franchiront à de nombreuses reprises, d’abord pour le travail, ensuite comme limite administrative leur permettant d’échapper momentanément à leurs poursuivants, quand les recherches se feront trop pressantes à leur encontre. L’histoire des quatre frères Baudissard, paysans d’origine, qui vont chacun jouer un rôle dans ce récit. En 1918, Pietro est âgé de 37 ans, Ernesto a 31 ans, Alessandro 26 et Luigi 19. Deux déserteront, les autres seront exemptés de service, Pietro comme soutien de famille, Ernesto car il est amputé d’un doigt.
Les guerres. L’une, colonialiste, va déraciner un des frères de ses montagnes et lui faire découvrir un autre univers, celui de l’Afrique, de la colonisation et de ses durs combats. Alessandro à 20 ans lorsqu’il part. L’autre, sera la première guerre mondiale. La désertion entraîne la suite de l’histoire, elle est punie de mort et les tribunaux militaires italiens l’appliquent généreusement, avec 750 exécutions répertoriées et 15.345 sentences de réclusion à perpétuité. Une prime est offerte, mort ou vif pour la capture des déserteurs Baudissard.
L’histoire de bandits, condamnés à mort par contumace qui dans leur fuite vont voler, cambrioler des personnes parfois du peuple, parfois des propriétaires, peut- être plus riches que d’autres mais pas tant, sans but politique affiché. Leur fuite sera parsemée de nombreux blessés et les rescapés le devront à la chance.
-Les Croquignard, 60p. bichromie, vol.1 : 12€, vol.2 : 15€ - par Quebeuls & C. Leduey
-Empreintes, 184p. couleurs, 22€ - Quebeuls
Tous 3 aux Editions du Fournil
-Les dramatiques et sanglants exploits des bandits-fantômes des Alpes
Editions Gros Textes, 97 pages, 11€, format 20x14
Deux pages d'Empreintes :
Quelques images pas finalisées mais presque, de "Empreintes".
L'histoire des bandits-fantômes vue à travers l'époque par les archives les concernant directement ou sur le contexte :
Histoire de montagne, histoire de frontière.
On parle d'Empreintes sur le site Hautes-alpes insolites :
Raconter l'histoire d'une région, le Nord des Hautes-Alpes, les Écrins, le Piémont, à travers celle de bandits, les frères Baudissard, se replonger dans ce début de XXe siècle, dans la Première guerre mondiale, avec ses "vies bousculées", celles des soldats et celles de leurs familles, voici l'objet de ce livre de Quebeuls, auteur de bandes dessinées, illustrateur, infographiste, créateur d'objets décoratifs divers.
http://sylviedamagnez.canalblog.com
Une série de films sur les frères Baudissard
réalisé par le service culturel :
01-L'Argentière au temps des Baudissard
03-La Bessée du Milieu
04-La maison de l'abbé Rossignol
05-La Bessée Haute
06-La fin des Baudissard
IP17 - BD en cours
3 cases de la BD en cours, Eric Mendiharat aux crayons.
Une histoire commencée il y a quelque temps, bien avancée même si ça n'est pas terminé. Dur de travailler sans sous.
IP17 se déroule durant la première guerre histoire de changer d'époque, dans un département que si j'avais su qu'il y aurait la THT, je l'aurais peut-être faite se passer autre part. Une dernière histoire haute-alpine avant d'emmener mes crayons ailleurs ? Merci à RTE et à nos élus pour ce cadeau aux générations futures.
Un beau travail d'Eric Mendiharat qui noircit des pages avec talent. On commence à rechercher des éditeurs.
Soon on your mirettes ?
Cartes postale anciennes publiées en 1923.
Du récit "IP17" écrit par Quebeuls et illustré par Eric Mendi.
Crr crr le Bio-Rob
Rép. : Un faux grossier, contrefaçon d'origine chinoise (papier de riz et dessin à l'encre de CHINE), bourré de fautes et d'aberrations graphiques, plus une mauvaise numérotation. Néanmoins cela prouve que la série de cartes IP17 est recherchée par les collectionneurs. Une plainte a été déposée par les ayant-droits.
Rép. : Cher Ami très cher,
Quelle belle pièce que vous avez déniché. Moi-même j'étais la piste de la rarissime N°12, trouvée récemment dans un livre poussiéreux d'une bibliothèque vénézuélienne. Buisson creux car des contacts m'ont prévenus de l'arnaque. Il parait qu'un célèbre collectionneur bruxellois dont je tait le nom (mais vous vous doutez de qui je parle) s'est laissé berné par la même histoire mais qui se déroulait à Macao.
Si ce n'était Hubert Dutrognon, ce serait une des belles pièces les mieux conservée jusqu'ici. Mais que voulez-vous, le personnage m'est antipathique, j'ai beau relire IP17, je ne lui ai jamais trouvé une quelconque once d'humanité.
Je n'évoquerai pas le dossier paru dans Psycho-magazine, un tissu d'ânerie, Dutrognon est ce qu'il est. Et cette fois la carte est résolument authentique, pas de traces d'encre de riz )
Félicitations, et je tenais à vous dire aussi que j'ai acheté récemment l'album "les chansons de Dolorès", illustré par Manicou, c'est très très sexy et olé-olé, il n'avait pas son pareil pour dessiner et magnifier les filles. Mamz'elle Justine est très belle aussi (je connais votre préférence )
Mes amitiés à votre dame ainsi qu'à votre charmante famille, veuillez agréer ...
Les auteurs
Quebeuls et Eric Mendiharat se sont rencontrés dans les 80’s à Paris et ont créé avec Pascal Pierrey et Philippe Mendiharat le fanzine Havana News. Une rencontre riche en amitiés mais aussi en dessins, créations et musiques car de formidables rencontres se sont agrégées autour. Deux mondes qui ont toujours été en phase ce qui a permis ce riche échange pour la réalisation de cette BD.
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Pierre Faye dit Quebeuls, est un artiste prolixe et militant vivant dans les hautes Alpes, illustrateur, peintre, auteur des Croquignard, BD en deux volumes retraçant l’histoire authentique des frères Baudissard, déserteurs italiens durant la première guerre mondiale (parus en 2008 et en 2010) et de « Empreintes », paru en septembre 2017, livre illustré racontant la même histoire, cette fois par les archives les concernant (tous trois aux éditions du Fournel).
Quebeuls peut être considéré comme auteur régional, le tirage du volume 1 des Croquignard tiré à 3000 exemplaires est bientôt épuisé, le volume 2 l’a été à 1800 exemplaires. Les Croquignard ont pris leur place dans le département et ailleurs aussi. Avec « Empreintes », livre historique, il récidive avec cette histoire et l’a fait paraitre sous forme de feuilleton durant l’été 2017, chaque semaine dans le Dauphiné Libéré.
Cette nouvelle histoire se déroule en grande partie dans la même région en mettant de nouveau la montagne au premier plan. C’est sciemment qu’elle se déroule dans un lieu précis, sur un territoire rarement exploité.
Il expose dans de nombreux lieux ses illustrations et créations diverses, et toujours sans omettre de militer pour la sauvegarde de ses montagnes… Il prépare aussi d’autres histoires et notamment une autre BD avec Éric Mendiharat, une histoire totalement folle qui revisite 70 ans d’histoire du Rock n’Roll…
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Eric Mendiharat a suivi une formation en dessin à l’École Nationale Supérieur des Beaux Arts de Paris.
Depuis les années 90, il a travaillé comme illustrateur essentiellement pour des journaux féminins et enfantins, PICSOU MAGAZINE (mise en couleur mensuelle couverture du magazine), LE JOURNAL DE MICKEY, PTIT LOUP...
Habitant au Pays Basque, il a naturellement intégré l’association « la caque sent toujours le hareng », équipe de dessinateurs surfeurs totalement déjantés ayant créé le fanzine de BD « Cosmic Tubes » et ayant opéré des années au sein du journal sportif « SURF SESSION »…
Il collabore aussi ponctuellement avec des communes ou des associations de sa région pour la création d’affiches ,de flyers, de logos…
Peintre à ses heures, il a exposé de nombreuses fois en Aquitaine ses oeuvres typés «Surf Art».
Mais depuis la naissance avec son ami Quebeuls aux manettes (scénario storyboard) du projet IP17, c’est avec obsession qu’il aiguise ses crayons et ses idées afin de faire aboutir cette belle aventure en bande-dessinée…
Depuis les années 90, je travaille comme illustrateur essentiellement pour des journaux féminins et enfantins : MAXI, MAXI JEUX, MAXI ASTRO, PICSOU MAGAZINE (mise en couleur mensuelle couverture du magazine), LE JOURNAL DE MICKEY, PTIT LOUP, CLUB JUNIOR, GIRLS, LA TRIBUNE, FHM, SURF SESSION...
http://eric.mendiharat.free.fr
Nouvelle série de cartes postales
11 nouvelles cartes postales disponibles dont 6 "Baudissard" !
Déjà disponibles au Radeau à l'Argentière l'ABC.
Ou à la librairie Charabia à Embrun.
Travaux autour de la musique
Affiche pour les Buskers - Paris
Pour le groupe de rock italienDialcaloiz, les énervés de la Val Susa,
j'ai réalisé 2 pochettes CD :
Daicaloiz 2020 : MaIalaiv
Pochette CD et CD pour Dialcaloiz -Turin
Rock'N'Roll Réfugiés
Couverture du calendrier 2021du Cira (Marseille)
Affiche pour le Radeau et Trash & Zouz
Stray cats Redskins (Pas vraiment "musique"...)
Boite lumineuse Smokey Joe's café
Affiche pour Alamanouche Contrebassiste (Ancien dessin)
Le tableau "Cayenne" et son interdiction d'exposition par la gendarmerie
Vive les enfants d'Cayenne
A bas ceux d'la sûr'té !
(acrylique sur bois - 70x40cm)
-Avant-
Cayenne, un tableau pas vraiment fini que j'exposais l'été au snack le Radeau à L'Argentière-la Bessée, a vécu une drôle d'histoire abracadabrante : l'atteinte à la liberté d'expression.
Et moi une autre, être confronté à un uniforme qui parle mal à moi et mon témoin, refusant l'illégalité de sa décision, m'outrageant dans ses propos pour me voir finalement être moi-même accusé d'outrage alors que je n'ai fait valoir que mes droits.
Message posté le 9 juin 2016 dans l'après-midi sur un réseau social :
Depuis 4 ans j'expose des oeuvres au Radeau, un snack sympa au bord du plan d'eau de l'Argentière. L'année dernière j'ai créé cette peinture que j'ai exposé cette année à cet endroit, parce que c'était "fun" et en accord avec l'endroit, des bagnards qui s'évadent en radeau. Et rajouter un clin d'oeil du coup cette vieille chanson qui parle de Cayenne, que j'exprime dans le dessin avec la machine à Deibler et le fameux bourreau Hespel (qui lui exercait en Nouvelle-Calédonie) en inscrivant "Vive les enfants de Cayenne, à bas ceux d'la sur'té".
Ce matin un gendarme venu au Radeau a trouvé que cette peinture représentait un outrage (à agent ? à autorité ?). Il demandé à ce qu'on retire ma peinture sous peine d'amende.
Le snack m'a rendu, dépité, mon "oeuvre", ne voulant avoir des problèmes avec "l'Autorité" (il y avait eu des sous-entendus).
Je me suis rendu, en compagnie d'un témoin, à la gendarmerie demander des explications. On m'a dit que c'était un outrage, que cela amenait les paroles "mort aux vaches, mort aux condés" alors que j'ai évité cette polémique, n'étant pour la mort de personne. Disant que si le Radeau ou un autre lieu de la commune exposait cette peinture, il verbaliserait. Qu'il avait vu avec le parquet.
J'ai tenté de faire valoir mes droits "d'artiste" sans succès, que si je considérai ma peinture comme "oeuvre d'art" sa fille de 7 ans en ferait autant, et aussi m'a demandé "s'il prenait une photo de sa "bite", et qu'il s'excusait de dire "bite", aurait-il le droit de l'afficher sur la vitre de la gendarmerie ?" ce devant mon témoin.
J'ai eu affaire à de la subjectivité de la part d'un gendarme, d'un déni de droit. C'est l'oeuvre non pas de "l'autorité" mais d'un seul gendarme mais vu que c'est un représentant de celle-ci, il devrait se limiter à celle-ci, étant responsable de la brigade de la commune il met en cause non seulement sa brigade mais aussi tout le corps des gendarmes ainsi que la loi, qu'il est censé representer.
Je lui ai fait savoir que je n'en resterais pas là et m'a dit de faire comme je voulais.
Ma peinture ce n'est peut-être pas la joconde mais un moment j'ai cru avoir à faire à Henry de Lesquen.
J'ai un témoin de l'entrevue à la gendarmerie et environ cinq pour la saisie, et environ six clients du Radeau lorsqu'il a été ordonner au gérant d'enlever la peinture.
Message posté le 9 juin au soir sur un réseau social :
"Demain matin aura lieu un outrage à la police, la gendarmerie, l'Autorité, le ministère de l'intérieur, l'état, la sécurité intérieure, le peuple français et la ligue des bonnes moeurs devant la mairie de l'Argentière-la-Béssée avec l'exposition d'une oeuvre controversée et interdite devant le public.
Que fera donc la gendarmerie ? Me verbalisera t'elle ? Confisquera t'elle ce dessin digne de sa fille de 7 ans ? M'enverra t'elle à Cayenne ?"
Le lendemain, je me suis posté devant la mairie de l'Argentière-la-Bessée, avec mon tableau et une affiche disant : "Ce tableau est interdit d'exposition sur la commune de l'Argentière par décision d'un officier de police judiciaire. "C'est un outrage". et en petit "L'ignorance est une menace". Je suis resté plusieurs heures posté devant la mairie jusqu'à l'arrivée des gendarmes. Ceux-ci ont saisi le tableau et l'affiche et m'ont notifié une convocation en audition libre au titre "d'outrage à agent de la force publique". Notification que j'ai refusé de signer car je conteste l'outrage.
J'ai fait connaitre sur le web et dans les médias cette histoire et je prépare des courriers à qui de droit.
C'est une atteinte à l'art, mais aussi à la liberté d'expression et aux droits qui nous protègent, encore.
Le tableau est saisi sur le parvis de la mairie, le procès-verbal dressé à l'intérieur du batiment.
Pierre Faye, dit " El Quebeuls ", de son nom d'artiste, est remonté. Ce matin, il est resté, pendant plusieurs heures devant la mairie de L'Argentière-la-Bessée, avec son œuvre, au cœur d'une polémique. " J'expose depuis quatre ans au snack Le Radeau, près du stade d'eau-vive.
http://www.ledauphine.com
La prise de Cayenne
Une pétition est disponible :
L'artiste El Quebeuls (Pierre Faye) vient de voir une de ses œuvres saisie par un gendarme de l'Argentière-la-Bessée (Hautes-Alpes) au motif qu'il s'agirait d'un " outrage "
Au final, le bulletin de la victoire insuffisamment caractérisée :
Et voilà, Cayenne n'a passé que 24h au bagne des oeuvres controversées.
Il faut dire que sur les réseaux, ça y allait, il y a du y avoir des oreilles qui se sont faites tirées, des téléphones qui ont du sonner.
Merci pour toute la mobilisation contre cette gigantesque farce.
Il faut donc garder les yeux ouverts, on ne sait plus jusqu'où ils peuvent aller.
Merci à tous pour le soutien, la pétition et les actions, inconnus bienvenus et amis très chers.
La vidéo de la prise de Cayenne n'est plus disponible suite aux nouvelles législations sécuritaires protégeant le psychisme des flous. On y voyait la prise de Cayenne ahurissante devant la mairie de l'Argentière, mon refus de me faire saisir le tableau ailleurs que sur le lieu de saisie, l'entrée dans la mairie afin d'y rédiger le PV ainsi que le délit d'outrage qui m'est notifié.
Qu'avais-je outragé, moi à qui on a parlé de sa bite, refusé d'écouter la loi, rabaissé mon travail, parlé comme à un, j'allais dire délinquant mais même un délinquant à droit à du respect s'il le pratique lui-même.
Paysages de montagne
Une série de mes paysages de montagne, disponibles à la vente :
Dessin à l'encre, mise en couleur numérique.
Certaines vues sont obsolètes car RTE, avec l'approbation de certains élus, a construit de 2 lignes à Très Haute Tension (THT) entre Gap et Briançon, saccageant durablement la vallée de la Haute-Durance.
Retrouvez le combat des habitants opposés à ce délirant projet :
No-THT et Avenir Haute-Durance.
La petite dernière : La vallée de la Durance avec Saint-Crépin et Mont-Dauphin, Champcella, le Gouffouran, vu du champ du seigneur à Pallon (05).
Disponible en digigraphie en grand format
Briançon - version bikers
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La forteresse de Fenestrelles (Italie)
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Chateau-Queyras
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05
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Carte de voeux pour la ComCom des Ecrins (2014)
Alpage
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Célestin
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Du livre "Empreintes"
La couverture d'Empreintes, déserteurs réfugiés en montagne
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La mort de Luigi Baudissard, près du "siphon" de l'Argentière-la Bessée
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